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Multi-artistes

Columbia Jazz – Le coffret prestige

25 chefs-d’œuvre incontournables et autant de moments clefs de l’histoire du jazz enregistré !

lundi 23 septembre 2013
Coffret Columbia Jazz

Après la seconde guerre mondiale et l’apparition du 33T en 1948, le jazz va connaitre un nouvel essort. Ce nouveau support permet au label Columbia d’imposer le jazz comme un art sérieux en proposant des anthologies de ses plus grands artistes et de nouveaux albums où les nouveaux talents peuvent donner libre court à une inspiration que la durée limitée du 78T avait bridé.

Cette créativité aboutira en 1959 au triomphe de Miles Davis et Dave Brubeck avec respectivement «Kind Of Blue» et «Time Out». Ces deux albums, vendus à plusieurs millions d’exemplaires, ouvrent le label à tous les courants du jazz qui vont se succéder en enregistrant quelques-uns des plus beaux albums de l’histoire de la musique.

A l’occasion des 125 ans de ce prestigieux label, Legacy vous propose de découvrir ou de redécouvrir 25 de ces plus beaux disques.

 

CONTENU :

COUNT BASIE • BLUES BY BASIE
Enregistré entre 1939-1950 cette anthologie publiée en 1956 rend hommage au maître incontesté du swing catégorie Big Band.

CHET BAKER • CHET BAKER & STRINGS
En 1953 Chet Baker arbore l’image du beau gosse du jazz : toute la douceur de la trompette wescoast napée  dans un nuage de corde.

SARAH VAUGHAN • IN HI FI
Entre 1949 et 1953 la chanteuse Sarah Vaughan (surnommée Sassy) – interprète prometteuse du courant be-bop – s’entoure ici des meilleurs musiciens du moment dont un certain Miles Davis.

ART BLAKEY • THE JAZZ MESSENGERS
Premier enregistrement des ‘’messagers du jazz’’ pour le label Columbia. En 1956 le hard-bop s’impose sous la houlette du batteur Art Blakey et le quintette devient un des groupes les plus importants de l’histoire du jazz.

LOUIS ARMSTRONG • AMBASSADOR SATCH
Dans cet album, remarquablement capté lors d’une tournée européenne (entre 1955 et 1956), l’immense trompettiste et chanteur y est naturellement présenté comme le meilleur ambassadeur du jazz.

TONY BENNETT • BEAT OF MY HEART
Le crooner Tony Bennett a aussi fait les beaux jours du jazz vocal avec en particulier cet album de 1957 où il est accompagné par Art Blakey, Chico Hamilton, Jo Jones, Herbie Mann, Nat Adderley…

BILLIE HOLIDAY • LADY IN SATIN
‘’…Billie Holiday, la diva du jazz, la Lady du jazz, Lady Day, la Callas, la star, la voix du jazz’’ comme l’a décrite Françoise Sagan.
Pour cet enregistrement de 1958 elle est magnifiquement accompagnée par le grand orchestre de Ray Ellis.

DUKE ELLINGTON • BLACK, BROWN & BEIGE
Avec Duke Ellington et son grand orchestre tout est possible. Même le mariage du jazz et de la bible. C’est en 1958, avec la complicité de Mahalia Jackson, la reine du Gospel, que cette alliance exceptionnelle a vu le jour.

CHARLES MINGUS • MINGUS AH UM
Avec ce disque sorti en 1959 Le contrebassiste, chef d’orchestre et compositeur Charles Mingus ouvre le bebop à d’autres courants qui évolueront vers le free-jazz. Il est ici au sommet de son art mêlant le swing à la contestation de l’ordre établi.

DAVE BRUBECK • TIME OUT
En 1959 sort le plus célèbre album du pianiste Dave Brubeck : avec des titres comme ‘’Take Five’’ et ‘’Blue Rondo A La Turk’’ il atteint une popularité rarement égalée dans l’histoire du jazz.

MILES DAVIS • KIND OF BLUE
La musique au climat impressionniste y est géniale et Miles Davis pensait avoir raté cet enregistrement. Il s’est trompé. En effet le public lui a donné tort. Depuis sa sortie en 1959, l’album s’est vendu à plus de 10 millions d’exemplaires.

THELONIOUS MONK • CRISS-CROSS
Thelonious Monk est l’inventeur du bebop avec Charlie Parker et Dizzy Gillespie. En 1963 il est enfin reconnu et Criss-Cross, son second album pour Columbia propose un magnifique compromis entre standards et œuvres personnelles.

CHARLIE BYRD • BRAZILIAN BYRD
C’est le guitariste américain Charlie Byrd qui initia Stan Getz à la musique brésilienne avant que ce dernier ne se distingue auprès de Joao Gilberto. En 1965 soutenu ici par une grande formation il rend un hommage éblouissant à Antonio Carlos.

BILL EVANS • THE BILL EVANS ALBUM
Considéré comme une sorte de Debussy du jazz, Bill Evans est le plus swinguant et énigmatique des pianistes. Dans cet album de 1971 il est aussi à l’aise au piano acoustique qu’au piano électrique, un instrument sur lequel il enregistre ici pour la première fois.

MAHAVISHNU ORCHESTRA • THE INNER MOUNTING FLAME
Le guitariste anglais John McLaughlin tout juste révélé par sa présence dans quelques albums phares de Miles Davis («In A Silent Way», «Bitches Brew» et «Jack Johnson») crée le Mahavishnu Orchestra avec Billy Cobham, Jan Hammer, Rick Laird et Jerry Goodman. En 1971 «The Inner Mounting Flame » en est le premier opus.

KEITH JARRETT • EXPECTATIONS
Subtile mélange entre jazz, gospel, soul et jazz-rock, «Expectations» reste, quarante ans après sortie, un des albums les plus enthousiasmant du pianiste et compositeur Keith Jarrett.

ORNETTE COLEMAN • SKIES OF AMERICA
1972. Accompagné par le London Symphony Orchestra, Ornette Coleman, le plus avant-gardiste des saxophonistes et compositeurs de jazz, signe avec «Skies Of America» une œuvre riche, foisonnante et défrisante.

RAMSEY LEWIS • SUN GODDESS
1974 : le pianiste Ramsey Lewis enregistre «Sun Goddess». Ce remarquable album soul jazz funk qu’il produit aux côtés de Teo Macero et Maurice White (de Earth Wind and Fire) connaît un succès immédiat.

FREDDIE HUBBARD • HIGH ENERGY
Excellent trompettiste de la mouvance hard bop, Freddie Hubbard (1938 – 2008) signe ici en 1974 son premier album pour le label Columbia. Il renouvelle à cette occasion son quintette où se détachent  Junior Cook au saxophone et George Cables aux claviers.

STAN GETZ • THE BEST OF TWO WORLDS
1975 marque le retour du saxophoniste à la bossa nova en compagnie de Joao Gilberto. Après le succès exceptionnel de ‘’The Girl From Ipanema’’ ces retrouvailles autour d’un répertoire de standards brésiliens est un régal de chaque instant.

WEATHER REPORT •  BLACK MARKET
Après avoir quitté Miles Davis au début des années 70 Joe Zawinul et Wayne Shorter vont faire la pluie et le beau temps du jazz-rock fusion avec leur groupe Weather Report. Cet album de 1976 en est un excellent témoignage.

DEXTER GORDON • MANHATTAN SYMPHONIE
Avant de crever l’écran en 1986 dans ‘Round Midnight’’ le film de Bertrand Tavernier, le saxophoniste ténor Dexter Gordon avait déjà une belle carrière derrière lui : ce disque de 1978 témoigne de l’extraordinaire talent de celui qui est resté comme un des interprètes majeurs du jazz.

MAX ROACH • M’BOOM
Max Roach est un des principaux novateurs de la batterie jazz. Ce «M’Boom» de 1979 provient du nom de sa formation d’alors composée de huit percussionnistes. Un chef d’œuvre de synthèse rythmique et mélodique.

BRANDFORD MARSALIS • SCENES IN THE CITY
1980. Brandford, l’ainé des frères Marsalis (il est né en 1960) fait une entrée remarquée sur la scène du jazz avec ce premier album sous son nom. Son originalité certaine laisse percer les influences bénéfiques de Wayne Shorter, John Coltrane etune petite pointe de Sonny Rollins.

ELIS MARSALIS • WHISTLE STOP
Le pianiste Elis Marsalis, le père de la dynastie des Marsalis, est le leader de ce magnifique album de 1993. Il a réuni autour de lui ses fils Brandford et Jason ainsi que le contrebassiste Robert Hurst et le batteur Jeff « Tain » Watts.